Quelques nouvelles de Partager-Grandir en Roumanie: jour2

Les pastels

Aujourd’hui (jeudi 16 juin), nous sommes retournées à SOS Village d’enfants où nous avons poursuivi l’accompagnement d’un petit groupe de quatre femmes et de leurs quatre enfants. L’émotion était au rendez-vous.

Les familles présentes vivent dans l’attente de retourner chez elles et ne se projettent pas dans une installation en Roumanie. Elles vivent au jour le jour, dans une atmosphère flottante, essayant de ne pas trop penser au lendemain. Les soins aux enfants et les tâches quotidiennes les ramènent au moment présent, leur permettant d’échapper à la ritournelle des pensées d’angoisse. Les dessins montraient cet état au travers de petits bateaux perdus sans direction sur l’océan, ou encore par des personnages aux yeux rivés vers le bas, dans l’impossibilité de se redresser et d’appréhender l’avenir.

Barques sur l’eau

L’émotion était palpable pendant l’atelier et nous avons abordé des sujets comme le sentiment d’impuissance, le deuil et surtout l’idée de nourrir sa force intérieure. A cet égard, le dessin d’un cercle de lumière, réalisé en douceur et en conscience sur la feuille, s’est révélé efficace et soutenant.

De belles relations se tissent pendant l’atelier, des larmes coulent et des mots se déversent. La doyenne du groupe est entrée dans un processus de deuil qui lui a permis d’évacuer une grande tristesse et de s’appuyer sur des oreilles empathiques, notamment celles de Natacha qui a brillamment assuré la traduction pour l’ensemble du groupe. L’ambiance de l’atelier et les attentions prodiguées par Ioana de SOS Village d’enfants sont propices au travail d’évacuation émotionnelle.

Accompagnateurs
Sylvie, Ioana et Bianca

La journée s’est poursuivie par un temps de debriefing et de supervision à l’hôtel. Puis nous avons été reçues à l’Institut français de Bucarest où nous avons rencontré Joseph Giustiniani, attaché de coopération à l’ambassade de France en Roumanie et correspondant humanitaire, et son équipe, pour un échange autour de la crise humanitaire liée à la guerre en Ukraine, et autour de la situation des personnes que nous avons accompagnées.

Une riche journée !

Sylvie Lamoure

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