La paix provient du bonheur, le bonheur provient de la satisfaction, la satisfaction provient de la reconnaissance.
La reconnaissance sociale, humaine, clanique, familiale, nationale, mondiale,…positionne l’être dans un milieu, lui démontre son utilité, lui donne un sens, l’engage dans la persévérance et l’enthousiasme, l’oriente vers l’altruisme.
La reconnaissance envers soi-même : envers son corps comme véhicule à entretenir avec intelligence ; envers son esprit comme gouvernail de la vie;envers ses émotions qui sont toutes légitimes et qu’il s’agit de découvrir, discerner, mettre à jour, accepter, nourrir comme son propre enfant et libérer avec amour.
La reconnaissance du Seigneur qui n’est autre que le Soi des sages, la vacuité des sages, l’illumination des sages, la non-dualité des sages. Le Seigneur n’est pas extérieur, ni autre, il est là, présent, représenté par des multitudes de formes sacrées, cependant indifférencié de nous-mêmes qui sommes libres de soi.
La vie mélange ces trois reconnaissances, les révèle tout à tour ou toutes ensemble ou deux par deux, dans l’ordre du tempérament et des prédispositions.
Bien considérées et comprises, bien aimées et pratiquées, les trois reconnaissances mènent au bonheur et à la paix.
Bruno Forrat 10 avril 2020