La circulation
Kigali , capitale du Rwanda est située au centre du pays. On peut se déplacer du Nord au Sud ou d’Est en Ouest sur des axes principaux goudronnés (genre nationale chez nous) en 2h, 2h30. La circulation est assez fluide. Dans la capitale, pour nous occidentaux il est difficile de se déplacer car de nombreuses montagnes s’entrecroisent. Les taxis font payer leur course en fonction du nombre de vallées traversées. Une course en taxi côute 4000 FRW (il faut diviser par 1000 pour avoir en euros) à condition de rester sur la mème colline. Sinon il faut rajouter 2000 par colline minimum. Pareil pour les taxis motos qui partent de 500 FRW et rajoutent 200 par vallée (un casque est obligatoire pour les passagers)
Bref, vous l’aurez compris, se déplacer ici demande un certain budget. Toutes les autres routes sont en terre rouge plus ou moins bien entretenues.
Le café
Nous avons décidé de louer les services d’une voiture taxi pour visiter une plantation de café située à 2000 mètres d’altitude. (Compter 70000 la sortie pour 1 voiture de 4 personnes)
Des cerises rouges du caféier aux paquets de nos supermarchés, de nombreuses étapes sont nécessaires pour fabriquer le café.
Avant de récolter les fruits du caféier, il faut veiller à ce qu’ils soient bien mûrs. Pour cueillir les fruits rouges les producteurs du jour ont recours à la cueillette à la main. Cette méthode manuelle, certes fastidieuse, permet de faire un tri préalable des fruits et donne de meilleurs résultats sur le goût du café.. C’est un gage de qualité.
Le fruit du caféier est une drupe ou cerise. Il s’agit d’un fruit constitué de deux noyaux entourés d’une partie charnue.
Après un tri afin d’éliminer les fruits de qualité moindre, l’objectif de cette étape est donc de débarrasser le fruit de sa partie charnue. Pour cela, deux procédés sont couramment utilisés : la voie humide (nombreuses étapes: c’est le café parche) qui permet d’obtenir un café plus fin. Cette méthode permet d’obtenir du café d’une bien meilleure qualité, en respectant davantage les caractéristiques du fruit. La voie sèche (on laisse le fruit sécher au soleil). Le café est sec quand il sonne dans la coque (le café coque).
Après cette étape, il faut encore éliminer une petite couche de peau entourant les grains de café avant d’effectuer un nouveau tri, pour éliminer impuretés, poussières et grains anormaux.
Calibré selon la taille des grains, le café est encore une fois trié pour éliminer les grains aux couleurs indésirables.
La torréfaction
Après ces étapes essentielles arrive celle, non moins essentielle, de la torréfaction.La plupart des producteurs effectuent un mélange des cafés pour rendre leur café complètement unique.
Ensuite, c’est l’étape décisive de la torréfaction. C’est là que vont pouvoir se développer les arômes et la saveur du café. En fait, c’est un traitement thermique qui s’effectue entre 180°C et 240°C pendant une durée variable, selon la couleur et le goût désiré. Plus la torréfaction est longue, plus le café développe de l’ amertume
A l’issue de cette visite nous ne boierons plus le café de la même façon! La visite se termine par l’achat de quelques paquets de cafés aux arômes incroyables. Ici l’air est pur et le traitement très respectueux.
Massage
Enfin nous avons aujourd’hui testé le massage Africain. Nous en sommes ressortis complètement revigorés. Ce massage a su toucher en profondeur notre essence. On avait l’impression de vivre un moment hors du temps car issu d’une tradition millénaire .
30000 FRW pour 1 heure de massage « aromathérapie ». Inoubliable